23 mars 2023

PRESIDENTIELLE DU 22 FEVRIER 2020

Quatre groupes d’observateurs internationaux reçus par le Président ASSOUMA et ses collègues membres.

Arrivés au Togo dans le cadre de l’élection présidentielle du 22 février 2020, les observateurs de l’Union Africaine et de la CEDEAO, ceux de l’OIF et du Conseil de l’Entente ont été successivement reçus au siège de la Cour constitutionnelle par son Président, M. Aboudou ASSOUMA et ses collègues membres.
Tour à tour, les équipes d’observateurs du Conseil de l’Entente dirigée par Mme Nana Aïcha Andia Sani, ceux de l’OIF avec à leur tête M. Barnabé Kikaya BIN KARUBI ou encore ceux de l’UA et de la CEDEAO conduits respectivement par les anciens présidents Malgache, son Excellence Hery RAJAONARIMAMPIANINA et de Sierra-Léone, son Excellence Ernest Bai KOROMA, ont évoqué, jeudi 20 et vendredi 22 février 2020, avec les membres de cette haute juridiction les questions liées au prochain scrutin présidentiel.
La Cour constitutionnelle joue un rôle majeur dans le processus électoral en cours. Raison pour laquelle, ces experts électoraux ont voulu s’enquérir des dispositions prises par celle-ci en vue de la tenue effective d’une élection paisible, transparente et acceptable par tous.
En réponse aux observateurs, le Président ASSOUMA a indiqué que consciente de sa responsabilité dans le processus électoral en cours, la Cour a pris certaines dispositions en prévision de l’échéance du 22 février. Elle a d’abord organisé un séminaire interne de relecture des textes (constitution, code électoral et loi organique) ayant regroupé les membres et le personnel administratif de cette institution. Elle a aussi initié un séminaire régional de formation et de sensibilisation sur le contentieux électoral à l’intention de la société civile, des partis politiques, du ministère de l’Administration territoriale, de la CENI, de la HAAC et des médias. Ce séminaire a impliqué les institutions sœurs de la sous-région notamment, le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Sénégal pour un partage d’expériences. Enfin, la Cour constitutionnelle étant la juridiction chargée de veiller au respect des dispositions de la Constitution et du code électoral, a recruté et formé ses propres observateurs, afin de les déployer sur le terrain le jour du vote.
A la suite de l’intervention du Président ASSOUMA, dont les explications ont édifié ses interlocuteurs, il s’en est suivi des questions et échanges francs autour du processus électoral et du rôle de la Cour. Les questions abordées étaient relatives aux délais de proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, aux délégués (observateurs) de la Cour constitutionnelle, aux rapports entre la Cour et la CENI, etc.
A toutes ses questions, les membres de la Cour ont apporté des réponses idoines pour éclairer la lanterne des visiteurs. Les différents interlocuteurs se sont dits satisfaits du travail abattu en amont et en aval par la Cour. Pour l’’ancien président Malgache, son Excellence Hery RAJAONARIMAMPIANINA, les signes d’une élection apaisée et transparente sont réunies. L’ancien président de Sierra-Léone, son Excellence KOROMA a, pour sa part, qualifié « d’action remarquable » le fait pour la Cour de déployer des observateurs.