Les ambassadeurs d’Allemagne, de France, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne et le coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo ont eu, le 27 janvier 2020, une séance d’échanges avec les membres de la Cour constitutionnelle. L’élection présidentielle du 22 février 2020 était le sujet principal des échanges.
A l’entame de la rencontre, le président de la Cour constitutionnelle, M. Aboudou ASSOUMA, s’est félicité de l’intérêt qu’accorde le G5 à son institution et l’a remercié pour le soutien que les pays de ce groupe ont toujours apporté à notre pays. La Cour constitutionnelle consciente de sa responsabilité va travailler pour « une élection présidentielle réussie, paisible et transparente pour la satisfaction de tous les togolais sans exclusion aucune », a rassuré M. ASSOUMA. Dans cette optique, diverses activités sont prévues en vue de sensibiliser et de former les acteurs impliqués dans le processus électoral, pour une consultation sans heurt.
Pour le coordonnateur du système des Nations-Unies au Togo, M. Damien MAMA, c’est tenant compte de l’enjeu de ladite élection et du rôle primordial de la Cour constitutionnelle dans ce processus électoral, que le G5 a jugé utile d’échanger avec les membres de cette haute juridiction pour avoir une idée claire sur les préparatifs. Au nom de ses pairs diplomates, il a exprimé la disponibilité de leurs pays d’accompagner le Togo dans sa marche vers la démocratie.
D’autres sujets portant notamment sur le fonctionnement de la Cour et sa saisine ainsi que le déploiement des délégués de la Cour ont également meublé les discussions.
Les discussions ont porté sur : le contentieux électoral, qui peut saisir la Cour constitutionnelle, la Cour peut-elle revenir sur ses décisions, les rapports avec la population et les acteurs politiques, le sort des requêtes des candidats dont les candidatures à l’élection présidentielle du 22 février 2020 ont été rejetées, etc.
Sur toutes ces questions, les membres de la Cour ont apporté des éclairages aux diplomates qui ont exprimé le désir de rester en contact avec la Cour.